Falayah

Aujourd’hui, Falayah compte trois bâtiments : une mosquée dans le quartier ouest, une tour en pierre au centre, et le bâtiment principal qui abritait les quartiers domestiques à l’est.

Le bâtiment principal, connu sous le nom de hareem, est un espace privé composé d’une série de pièces et d’une tour en briques. On pense que la tour, avec deux portes de chaque côté, servait d’entrée privée dans le complexe. Les pièces adjacentes servaient de salle de réception ou majlis, de salon et d’écurie.

La grande tour en pierre marque le côté ouest de la cour secondaire utilisée comme espace public. La salle de réception du premier étage pourrait avoir été le lieu de signature du traité de paix de 1820. La tour centrale était la structure centrale de défense ; les habitants pouvaient barricader l’entrée avec une grande poutre. Les soldats utilisaient les murs crénelés et les meurtrières au niveau du toit pour combattre et protéger la résidence.

La famille Quwasim et les habitants du quartier utilisaient la mosquée chaque vendredi pour la prière. La mosquée combine la cour partiellement couverte et la salle de prière éclairée par la lumière des fenêtres basses et ventilée par de petits trous dans les murs supérieurs. La partie est de la mosquée abrite une plateforme surélevée utilisée pour les prières du matin et du soir en plein air. Le minaret surélevé appelait à la prière à différents moments de la journée. Il est intéressant de noter que les hauts minarets n’avaient aucune histoire dans la région avant leur introduction au XXe siècle. C’est l’un des rares exemples de mosquée traditionnelle typique qui subsiste aux Émirats arabes unis.

Ce site archéologique n’est accessible qu’accompagné d’un membre de l’équipe du Département des antiquités et musées.